Séventies 2
Les années Seventies
.Suite 2
Adolescence
A partir de mes 15 ans, mon frère prit le relais de ma mère (en ce qui concerne les punitions corporelles).
Et là je dois dire que jai pas gagné au change, cétait beaucoup plus hard.
Le jour de mon anniversaire (il a sûrement voulu que je me souvienne de ce jour mémorable), il me coince dans le garage, et me fait une grosse tête (la routine quoi). Une demi heure après, je sors la gueule en sang et là japerçois entre mes yeux gonflés, mes parents qui attendaient calmement que ça se passe. Putain y nont même pas applaudi !
Jai dû subir ce connard jusquà lage de 18 ans.
Je nai plus jamais adressé la parole à mon frère jusqu'à la mort de mon père ..25 ans après.
Lépoque voulait que lon ait les cheveux longs, et je les avais longs, malgré la désapprobation de mon frangin et de mes parents, mais étrangement, ils ne me les ont pas coupé de force. A cette époque, et vu mon look et le bled ou je vivais, la moindre incursion dans la rue et je me faisais démonté par une bande de bouseux qui se tenaient à laffût de mes moindres faits et gestes, histoire de se défouler. Les commerçants, refusaient de me servir, du jour au lendemain jétais devenu « un voyou ». Même les flics se sont mis de la partie, et quand jallais au boulot, ils mattendaient à deux pas de chez moi pour me demander mes papiers et minsulter. Trois années denfer entre cassage de gueule, vexations, ennui, désespoir.
Ce qui me conduisis tout droit vers lalcool, mais ça ne me convenait pas, alors je suis passé directement aux drogues dures, sans passer par la case cannabis (jarrivais pas à en trouver).Javais un pote préparateur en pharmacie, cest lui qui ma procuré les amphé. Et ce fut le choc de ma vie. Pour la première fois de mon existence je me suis senti bien dans ma peau. Je men suis goinfré pendant 3 ans jusqu'à ce jour fatidique où jai pris mon courage à deux mains et demandé à ma mère si je pouvais quitter la maison. A ma grande surprise elle a dit oui. Je mattendais à ce quelle dise à mon frangin de me rosser, où quelle me linterdise (vue que jétais mineur) et bien non. Du coup ça ma foutu les jetons de me retrouvé livré à moi-même. A lépoque je navais que très peu de liberté. Mais je ne me suis pas dégonflé, et suis parti sur les routes, au hasard. Jai appris par la suite que mon cher frère avait sillonné la ville pour me retrouver. Histoire de me faire la bise sûrement.
..A suivre